La Prison Impériale est un des deux donjons de la Cité Impériale. Pour un groupe de quatre joueurs, ils feront partie du DLC de la Cité Impériale, en version normale et vétéran.

La semaine dernière, nous vous avons présenté la Tour d’Or blanc, grâce à @Desastre et sa chaîne Youtube : https://www.youtube.com/c/DesastreShow
Et à présent, vous pouvez suivre les quatre lurons dans les couloirs sordides de la Prison et peut-être en découvrir les secrets… Bon visionnage et bonne lecture !

Attention, tout ceci est bel et bien du SPOILER.

Nous démarrons l’aventure au triple galop… Entourés de… De cellules. Oui, vous vous attendiez à autre chose dans une prison, vous ? Une salle de bowling, une piscine peut-être ? Non ? Alors continuons. On y apprend d’ailleurs qu’ouvrir les quatre cellules débloque un succès. Pas une, ni deux, non mesdames et messieurs, QUATRE cellules à ouvrir !

Suivi de Fantassins sans esprit (il faudrait comparer leur quotient intellectuel à celui des jacinthes, pour voir) et de Drémoras ainsi que des Xivkyn au nom imprononçable et qui ne présenteront aucune difficulté particulière si vous souhaitez leur marcher dessus. Pas plus que les Daedrats d’effroi qui n’ont d’effroyable que le nom.

Voilà, vous y êtes, le premier boss du donjon : vous allez devoir tuer l’Ennemi. Une légende raconte qu’avant il s’appelait l’Ami, mais qu’il a réclamé un changement de nom à la Mairie pour plus de clarté.

L’Ennemi, anciennement surnommé l’Ami, avant qu’il ne devienne Méchant.

L’Ennemi est un zombie pas très commode qui va se jeter sur vous les bras en avant comme tout bon zombie normalement constitué, et va tenter de vous manger la cervelle. Il attaque avec une AoE sur lui, enfin techniquement plutôt sous lui, et des petits copains tels que le Felrykyn Drémora ou la Sangrebête Absoute viendront lui prêter main forte. Parfois, en regardant sa tête de vilain (ou plus simplement en sautant à pieds joints dans son AoE), il se peut que vous éprouviez de la Peur et que vous vous mettiez à courir dans le mauvais sens. Mais je rappelle qu’une Interruption habilement effectuée (« clic gauche, clic droit, mince, j’ai cassé ma souris… ») vous permettra de vous défaire de la Peur. Ouuuuh, la peuuuur… Ressentez-la…

Cependant, un Moissonneur se pointera à la fête sans y avoir été convié vers la moitié de la vie de l’Ennemi. Et les Moissonneurs ont la particularité de se soigner grâce à des Orbes qui apparaissent si vous vous faites toucher par son AoE qu’il lance devant lui.

Donc, soit vous avez assez de DPS pour défourailler un paquet de vilains en peu de temps, soit vous vous retrouverez vite envahis et ça sera le drame, car vous n’aurez pas prévu assez de Curlys pour tout le monde.

La fête bat son plein, c’est vraiment super!

Vous avez vaincu l’Ennemi et son ami le Moissonneur, bien joué Champion. Vous pouvez continuer votre chemin, à l’aise, en tapant au passage sur quelques Drémoras, un Atronach de Chair, bref, la routine de tout coutumier des donjons. Attention quand même à ne pas trébucher contre eux, et à interrompre les Nécromanciens. Le Kynval Drémora, quant-à-lui, vous montrera son spectacle de cracheur de feu. Pas la peine de le remercier.

Suite à quoi vous aurez à nouveau affaire à monsieur le Moissonneur, mais en mode vraiment furax, du genre comme si vous veniez de tuer son meilleur ami. Donc attention, car il lâche de belles AoE autour de lui, et ça ne vous fera pas du bien de vous trouver dedans. Un indice : Quand le Moissonneur lève les bras avec des boules électriques dans les mains, ce n’est pas pour vous féliciter d’exister ! Un autre petit indice pour la route : Évitez de foncer dans le tas, et tant qu’à faire, essayez de nettoyer la salle où se trouve le Moissonneur avant de vous attaquer à lui. Au pire, vous avez cas faire comme tout le monde : dire que c’est la faute du heal.

Lol.

Vous aurez ensuite à sauter dans un trou, oui carrément, un trou. C’est fou. Puis à tuer tout ce qui bouge, rampe ou saute, et même vole jusqu’au prochain Boss. Oui, qui vole, car vous aurez aussi le plaisir de rencontrer en chemin cet œil volant tentaculaire dont nous avons oublié le nom, mais qui jette des lasers devant lui avec ses yeux.

« J’ai l’œil, et le bon! »

Et vous voici à présent devant le second Boss : Ibomez le Sculpte-chairs. On dira ce qu’on voudra, mais son nom, c’est quand même la classe à Dallas.

Et lui, les enfants, c’est du sérieux, du genre y’a une strate et tout, il ne suffira pas de DPS comme des ânes.
Ibomez, à ne pas confondre avec Ibanez, lui grattouiller le ventre ne produira aucun son.

Et voilà son secret : Des champignons apparaissent dans la salle. Il faudra activer une Synergie sur ces champignons, ce qui vous permettra de caillasser les Adeptes à coups de Grenades. Pourquoi ? Parce que les Adeptes invoquent des Atronachs de Chair lorsqu’ils entrent en contact avec l’eau, ou du moins ce qui ressemble à peu près à un liquide peu ragoutant, et que les Grenades les tuent instantanément. Les Adeptes sont, d’après nos sources peu fiables, de lointains cousins des Gremlins.

Une grenade et un X pour cliquer la grenade.

Ibomez va également se protéger en s’abreuvant de l’odeur fétide dégagée par le petit lac au milieu. Il fait également des AoE droit devant lui, et des AoE circulaires vont apparaître un peu tout le long du combat, mais là il n’est pas besoin de répéter qu’on NE doit PAS sauter à pieds joints dans ces jolies petites choses rouges ! Mais on va le répéter quand même, parce qu’on aime bien répéter.

Une fois le nom d’Ibomez gravé sur sa pierre tombale en souvenir de ce fabuleux prénom, vous pourrez reprendre gaiment votre route, et encore descendre quelques packs de mobs. Fait curieux, une note traîne au sol. Non, pardon. Un milliard de notes, avec toujours le même message codé indéchiffrable… « Une Issue »… Drôles de mots… Qu’est-ce-que cela peut bien pouvoir dire ?! Qu’on m’explique qui a laissé traîner autant de notes par terre, comme ça, non mais franchement ça fait désordre, c’est un… Desastre ! Hum. Bien.
Mieux que le matraquage publicitaire pour 50 nuances de machin, « la Note : Une Issue », nouveau best-seller de l’année. Sponsorisé par Marc Lévy en personne.

Vous rencontrerez encore un autre Moissonneur, qui va encore lever les bras pour attaque-éclairs des Mille-Oiseaux façon Sasuke dans Naruto (veuillez pardonner les références parfois douteuses de l’auteur). Puis un autre Gardien Vigilant, le Hal 9000 du donjon… (Pardonnez-la, elle ne sait plus ce qu’elle écrit). Puis encore un autre, puis des Atronach de chair, puis…

[Avance rapide jusqu’au prochain boss]

La Sentinelle Lunetombe.

Alors cette grosse boule flottante et dégoutante, qui possède bien trop de tentacules pour avoir l’air sympathique, est accompagnée de cinq Nécromanciens en charge de placer un bouclier sur le boss.

Surtout, gardez à l’œil (Oh lala… Qu’est-ce qu’on rigole…) de toujours rester dans la partie centrale bleue, et de ne pas aller gambader dans l’espèce de machin verdâtre tout autour, car c’est POISON ! Mais le gros Œil est bien malin et tentera de vous envoyer valser dans la partie empoisonnée. De toute façon vous le verrez facilement grâce à gigantesque AoE rouge que vous ne pourrez pas éviter.

Quand le boss envoie son AoE pour vous envoyer voltiger dans le poison, une astuce consiste à se placer à l’endroit indiqué par l’étrange petit personnage dénommé Nalean Lordtrucmuche comme sur la photo ci-dessous. Cela permet d’éviter de se retrouver à trois kilomètres de la zone sécurisée.

Là.

Le plus sûr moyen de finir à bout rapidement de ce boss est donc de tuer les Nécromanciens un par un puis de tranquillement terminer sur le gros pas beau. On pourra également noter qu’il se recroqueville sur lui-même avant de lancer ses lasers par les yeux. Un peu comme les petits-enfants qui font des caprices dans les magasins, mais en moins effrayant tout-de-même.

Et vous éviterez également de vous placer pile sur les AoE empoisonnées…

Le Gros Œil moche n’est plus de ce monde, allez donc vous rafraichir et prenez du Banga. Allez hop, on y va, c’est parti pour l’aventure. On ne résiste pas à… STOP ! (ndla : Cet article contient quasiment autant de placements produits qu’un film de James Bond).

Petite page de publicité pour les mobs de ce donjon : Si vous voulez vous la jouer bad boys de Marseille, vous pourrez simplement vous contenter de balancer des AoE dans tous les sens et taper dans le tas sans trop réfléchir au sens de la vie, de l’univers et du reste. Cependant, gardez à l’esprit que les Invocateurs Drémoras sont les soigneurs de ces viles créatures qu’on appelle les mobs, et donc interrompre un Invocateur Drémora en train de soigner, c’est faciliter grandement le combat. Plus un combat est court, plus cela donne un sentiment de SURPOUISSANCE. Donc, n’hésitez plus, interrompez les Invocateurs Drémoras ! Fin de la page de publicité pour les mobs de ce donjon.

Des Vargrisons nécrotiques sauvages apparaissent ! Puis des Xivkyn et des Moissonneurs et des… Colosses Squelettes qui font très, mais alors très mal. La preuve en image, ne vous moquez pas :

« J’ai mal… J’ai froid… Je ne sens plus mon corps, je vois une lumière blanche… Un tunnel… »

Puis, viendra le temps du quatrième boss : un gros balourd au goitre proéminent et à la démarche aussi gracile qu’une pomme de terre en tutu. L’Abomination de chair. Accompagné des petites pustules sur pattes absolument répugnantes et qu’on appelle communément Vargrisons.

Ces adorables bestioles vomissent des AoE pendant que l’Abomination balance des bras joyeusement devant lui. Il est inutile de préciser que ses bras sont d’énormes poteaux relativement bien équipés en armements. Donc, si vous n’êtes pas un tank, évitez autant que possible de vous mettre juste devant lui, afin d’éviter les grosses baffes bien senties qui vous enverraient valser dans les AoE qui piquent (et pas qu’un peu).

A la fin du combat, des AoE viendront directement sur vous et vous suivront comme votre ombre, donc n’hésitez pas à parer et à vous éloigner de vos petits copains le temps que votre AoE prenne fin.

Des zombies viendront également se mêler de vos affaires à la fin du combat.

Le gros vilain s’écrasa au sol dans un bruit sourd, faisant trembler la terre… Voilà, vous pouvez continuer votre route semée de chaos et de destruction.

Vous passerez successivement plusieurs salles des tortures, attention à ne pas mettre le pied n’importe où, évitez les pas chassés un peu trop ambitieux.


Valérie Damidot : « Le style DaaaaarkKKKkkk est vraiment tendance. On a même mis des stickers. »

Si vous avez réussi à passer les pièges odieux qui parsèment votre route, vous pourrez affronter des boss aux noms relativement classiques : Chevalier du seigneur gardien, Templier du seigneur gardien, Berserker du seigneur gardien et Nécromancienne du seigneur gardien. Ça fait beaucoup de seigneur gardien, tout ça, certes, mais il va falloir que le groupe se focalise sur le Templier du seigneur gardien en priorité pendant qu’un membre du groupe, de préférence muni d’un bouclier, fera un tête-à-tête avec la Nécromancienne. Cette dernière place des boucliers et invoque des colosses squelettes qui ne sont pas là pour faire jolis. On se souviendra avec stupeur du Récapitulatif de mort précédemment cité pour ne pas avoir envie de les voir débouler tout partout. Interrompre le Templier s’avèrera également être une option relativement utile.


Des Gardiens, beaucoup de Gardiens, pire qu’Alcatraz.

Une fois ces joyeux lurons mis à sac, il faudra activer les deux leviers en même temps afin de déclencher le mécanisme servant à ouvrir la grille menant à la salle suivante, et donc au boss de fin…

Ce boss Titanesque porte le doux nom fleuri de Seigneur gardien Crépuscule. Il n’est pas très heureux car vous venez de tuer ses amis juste avant, donc il fera pleins de choses pas très gentilles.

Ce boss avait postulé pour faire le rôle de la Reine Ayrenn, mais ça n’a pas marché, on n’a jamais su pourquoi.

Parmi toutes ses attaques, il fera des AoE blanches assez violentes. Pour votre plus grand bonheur, ces AoE bougent. Donc il faudra bouger vos miches aussi si vous ne voulez pas périr trop vite.

Il ne faut pas aller dans les AoE, même si elles sont jolies.

Oui mais que font ces AoE blanches ? Bande de petits curieux, elles vous enverront vous promener au plafond, mais gare à la chute. Si vous vous appelez Mary Poppins, vous pourrez déployer votre parapluie pour atterrir sans risque de blessure. Si vous ne vous appellez pas Mary Poppins, vous devrez alors, une fois en l’air, activer une Synergie pour déployer votre parachute.

Le Crépuscule possède un don, celui d’ubiquité. Telles les Sabines de Marcel Aymé (là, l’auteur tente de se rattraper et de résister à l’envie de vous parler du Kage Bunshin no Jutsu de Naruto… et échoue lamentablement), il se multipliera en pleins d’exemplaires. Dans ce cas, le groupe se focalisera sur une seule et même cible.

Il fait également de la téléportation, toutefois anecdotique.

Gare aussi aux Orbes Bleues qui piquent. Tels les papillons de lumière que vous êtes, vous serez sans doute tenté, comme d’habitude, d’aller vous griller les ailes dessus. Un conseil : Ne faites pas ça. Si vous vous approchez trop d’une Orbe, elles se retourneront toutes contre vous en même temps, ce qui vous fera probablement mourir, et tout le monde sera très, très triste.

Quand le Crépuscule s’envole, il se prépare à balancer des ogives nucléaires sur votre charmant minois, donc préparer un bon gros sort de soin en prévention à ce moment-là semble une bonne idée. Sachez cependant que les sorts tels que le Bouclier RvR qui absorbent les dégâts ne servent pas à grand chose (même si c’est, ma foi, fort joli).

Voilà, vous avez réussi, bravo champions ! Et à bientôt pour de nouvelles aventures…